Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 15:50


singeLe magazine Québec Sceptique (no. 60) a fait paraitre un article dans lequel on présente 10 "preuves incontournables" de l’évolution. Ces "preuves" constituent majoritairement un discours complètement dépassé par la science.




Le présent texte démontre que l'argumentation évolutionniste exploite des :

1) Phénomènes isolés : une mutation qui handicape partiellement une bactérie mais lui permet de combattre un antibiotique, un fragment de fossile difficile à classifier ;

2) Phénomènes partiellement rapportés et interprétés très subjectivement : les fossiles de l’Archéoptéryx et Basilosaurus, la "convergence" des adaptations marines ;

3) Fraudes et problèmes de mise à jour : l'argument embryologique (fraude), la similarité du génome singe-homme (mise à jour) ;

4) Confusions terminologiques : classifier des différences de tailles, couleurs et de formes comme des exemples d'évolution (cheval, sélection domestique, etc ...).  

Voici une réponse précise à chacun des 10 points présentés dans l'article du Québec sceptique

 

1 - Fossiles ordonnés


Affirmation : Des couches géologiques plus profondes aux plus récentes, les caractéristiques anatomiques d’un même groupe d’animaux varient légèrement de façon graduelle. La taille du cheval, par exemple, s’est accrue de celle d’un petit chien (Hyracotherium :
30 cm) à celle du cheval actuel (150 cm), en 45 millions d’années. Le nombre d’orteils touchant terre est passé de quatre à un seul aujourd’hui. L’évolution progressive des chevaux est un exemple parmi des centaines d’autres.

 

Réponse :

Le gradualisme prévu dans le registre fossile constitue la principale prédiction de la théorie évolutionniste. Pourtant, depuis Darwin jusqu’à aujourd’hui,  jamais a-t-on pu constater une trace fossile de l’apparition lente et graduelle des formes de vie. Darwin affirmait que le manque d’exemples de transition évolutive dans le registre fossile s’expliquait par le nombre encore trop peu élevé de fossiles répertoriés. Aujourd’hui, la règle d’or du registre fossile qui s’est imposée suite aux millions de fossiles répertoriés depuis Darwin est l’apparition soudaine et abrupte des formes de vies ce qui est complètement à l’opposé de la prédiction évolutionniste.


Fossile1
 

En bref, nous n'avons pas à chercher très loin pour constater que la lente transformation graduelle des formes de vies n'existe pas, ni dans la réalité du monde vivant, ni dans la réalité du monde fossile.

Le registre fossile comporte une caractéristique flagrante et généralisée : les formes de vie apparaissent soudainement (les graphiques de droite) dans la séquence des fossiles et disparaissent soudainement. Il n'existe pas de séries de fossile montrant la lente acquisition des caractéristiques morphologiques nécessaires au vol, par exemple (graphique imaginé par les évolutionniste, à gauche dans le schéma).

Stephen J. Gould, évolutionniste et fameux paléontologue déclare :

 

« L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :

  

1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.

 

2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »

 

S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)



« Évolution » du cheval 

horses 
Recopié depuis 100 ans de manuel en manuel,  l’argument de l’évolution du cheval est l’une des plus vieilles icônes évolutionnistes. C’est en 1879 que Thomas Huxley publia le schéma d’une séquence graduelle de formes de « chevaux » dans l’American Journal of Science. Depuis, ce schéma a été utilisé par tout manuel, pamphlet ou programme faisant la promotion de l’évolution. Les faits suivants démontrent la grande faiblesse de cet argument :

 

-         Il n’y a aucun endroit sur Terre où l’on retrouve une séquence de fossile de chevaux. Les différents fragments de fossiles ont plutôt été trouvés sur des continents différents. De plus, le fossile de cheval considéré le plus ancien a été trouvé très près de la surface plutôt que dans des strates inférieures, dites « vieilles » ;


PlusPetit chevalLes chevaux contemporains, de la même espèce, varient énormément au niveau de la taille. Le plus petit, Falabella, peut être aussi petit que 43 cm (record du monde). Il n’y a donc aucune raison valable de faire un lien entre la théorie de l'évolution et les différences de taille des fossiles de chevaux ;

 

-        Quant aux différences au niveau du nombre d’orteils, encore une fois, il y a des cas documentés de chevaux vivants aujourd’hui avec 2 orteils additionnels.  

 

 



2 - Chaînons présents


Archaeopteryx 1Affirmation : Les fossiles intermédiaires existent. Un des exemples les plus connus : l’Archeopteryx – dont dents, griffes et queue sont clairement reptiliennes – pouvait voler avec les ailes plumées d’un oiseau. Un autre chaînon « manquant » prédit et retrouvé : le Basilosaurus, muni de quatre petites pattes inutiles pour la marche comme pour la nage ; il fait le lien entre les baleines actuelles qui n’ont pas de pattes arrière et leurs ancêtres terrestres à quatre pattes.

 


Fossile d'un spécimen d'Archeopteryx

Réponse :

Est-ce que l’Archéoptéryx est vraiment une forme intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux ? Même s’il n’y a pas de consensus parmi les évolutionnistes, ce fossile est tout de même la mascotte officielle de la propagande évolutionniste. Ceci est suffisant pour démontrer la rareté et la pauvreté des exemples de transitions évolutives.

 

Ensuite, il est capital de rappeler que l’apparition dans la séquence des fossiles de tous les invertébrés complexes (escargot, palourde, méduse, éponges, ver, brachiopode, trilobites, etc.) est soudaine et abrupte. En d’autres mots, ces formes de vie apparaissent complètement formées et sans aucun ancêtre potentiel dans les strates avoisinantes ni même dans tout le registre fossile. Ce constat est aussi vrai relativement à tous les genres majeurs de poissons.

 

La polémique entourant l’Archéoptéryx est alors futile puisqu’il s’agit d’un fossile parmi des millions d’autres qui indiquent une conclusion à l’opposé de l’évolutionnisme. De surcroît, l’Archéoptéryx représente simplement une espèce d’oiseau disparue qui ne correspond pas exactement aux critères modernes qui définissent un oiseau (à cause de la présence de dents et de griffes). De plus, il existe trois autres créatures volantes dans la Nature : les insectes volants, les reptiles volants (maintenant éteints) et les mammifères volants (chauve-souris). C’est donc dire que l’évolution aurait causé les multiples adaptations nécessaires au vol chez quatre types de créatures terrestres et aucun fossile des centaines d’espèces intermédiaires n’a été laissé pour aucune de ces quatre prodigieuses évolutions ?

 

basilosaurusL’argumentation entourant l’espèce fossile Basilosaurus nous renseigne surtout sur la façon tordue avec laquelle les évolutionnistes interprètent des pacotilles. Basilosaurus, qui était de toute évidence une espèce marine à part entière, n’avait pas de pattes contrairement aux allégations évolutionnistes. On identifie sur les fossiles de Basilosaurus des petits membres postérieurs (voir l'image ci-dessus) qui selon les hypothèses les plus crédibles auraient servi lors de la reproduction.  

 

 

3 - Embryons similaires


Embyons5.jpgAffirmation : Les embryons de vertébrés (morue, poulet, humain) sont très semblables au début, mais divergent lentement à mesure qu’ils se développent, pour être de forme très différente à la naissance. Leur développement, par exemple, passe tous trois par des fentes brachiales, parfaitement inutiles pour les poulets et les humains, mais qui témoignent d’un ancêtre commun qui avait des branchies.

 

Réponse :

L’argument embryologique date de l’époque de Darwin et constitue la plus grande supercherie de l’histoire de l’évolution. Contrairement à certaines fraudes telles que le crâne de l’Homme de Piltdown (admise après 40 ans de propagande), les dessins d’embryons de vertébrés publiés par celui que l’on a considéré comme le père de l’écologie ont été recopiés pendant 120 ans avant d’être admis officiellement comme frauduleux. Suite à cette admission, beaucoup d’ouvrages évolutionnistes continuent d’utiliser intégralement la fraude de Haeckel comme preuve éclatante. Par exemple le livre Le miroir du monde (2000) de Cyrille Barrette, professeur de biologie.

 

Embyons2Même si les embryologistes de l’époque de Haeckel avaient déjà détecté la supercherie flagrante de ces esquisses, c’est seulement en 1998 que la version française de la revue Scientific American déclarait les dessins d’embryons de Haeckel comme frauduleux :

 




 

« Haeckel a donné une vision fausse du développement embryonnaire, mais sa supercherie va plus loin. Ses dessins contiennent tant d’erreurs qu’il ne s’était certainement pas contenté de reproduire de vrais embryons. »

 


Michael Richardson « Une fraude en embryologie » Pour la Science, no. 247, (mai 1998)

M. Richardson est professeur d’anatomie et de biologie du développement à la faculté de Médecine de l’Hôpital Saint-George.


Certains évolutionnistes se défendent en affirmant que Haeckel a simplement « exagéré » la ressemblance des embryons. Il est vrai qu’à l’étape de l’embryogenèse où la colonne vertébrale se développe, on peut remarquer une similitude entre les embryons de divers vertébrés. Si l’évolution avait une quelconque valeur prédictive, on remarquerait de grandes ressemblances entre les embryons dans les stades précoces du développement embryonnaire, bien avant que la colonne vertébrale se développe. Or, ce n’est pas du tout le cas de figure qui est observé dans la réalité.

 

Embyons4Dès la fécondation de l’œuf, des différences de forme et de grosseur apparaissent. Par exemple, l'ovule fertilisé d’un humain est de 10 à 40 fois plus petit que celui d’autres vertébrés tels que le poisson, la grenouille, la tortue ou la poule.


En 1987, Richard Elinson rapportait que les grenouilles, les poules et les souris « sont radicalement différentes dans des caractéristiques fondamentales telles que la taille de l’œuf, les mécanismes de fertilisation, les modes de divisions et les mouvements de gastrulation ».

William Ballard (1976) a écrit que c’est « seulement par des tournures sémantiques et une sélection subjective de l’évidence et en faisant plier les faits de la nature que l’on peut s’obstiner à dire que les stades de divisions cellulaires et de la gastrulation des Vertébrés sont plus ressemblants que leurs adultes ».

Et finalement, Stephen Jay Gould déclarait en mars 2000 : « Nous avons le droit, je pense d’être aussi surpris qu’embarrassés par ce siècle de recyclage insensé qui a mené à la persistance de ces esquisses [les embryons dessinés par Haeckel] en grand nombre, si ce n’est pas en majorité, dans les manuels scolaires modernes »

 

 

______________________
Sources :

Elinson, R. P. change in Develpmental Patterns : Embryos of Amphibians with Large Eggs. In Development as an Evolutionary Process, ed. R. A. Raff and E. C. Raff, Vol 8, pp 1-21.

 

Ballard, William w., « Problems of gastrulation: real and verbal » BioScience 26 (1976) pp. 36-39.

 

Stephen Jay Gould, « Abscheulich! Atrocious!»  Natural History (Mars 2000) pp. 42-49.

______________

 


4 - Anatomies homologues


AnatomieComparéeAffirmation : L’anatomie des mammifères est très semblable : le bras humain et la nageoire de la baleine sont tous deux formés de 30 os et 17 articulations, dont une seule est mobile chez la baleine. Ils ont reçu d’ancêtres communs le même héritage squelettique. Toutefois, pour faire une rame de la nageoire de la baleine, l’évolution a dû figer
16 des 17 articulations du bras.

 

Réponse :

L’anatomie comparée est une discipline très subjective, car elle fait intervenir la notion de « ressemblance ». Cette dernière n’est pas aisément quantifiable et mesurable. Mais ceci ne constitue que le plus petit problème de l’argumentation évolutionniste …

 

Si la présence de structures dites homologues chez différentes espèces est expliquée par l’existence passée d’un ancêtre commun ayant transmis la structure en question (héritage génétique), nous devrions alors constater que cette structure se développe à partir des mêmes groupements de gènes. Or, ce n’est pas le cas.

 

Elles sont souvent déterminées par des gènes totalement différents d’une espèce à l’autre (Mayr, E., 1974; Hadorn, E., 1961; De Beer, G., 1971; Hardy, A., 1965). Puisque la transmission des caractères se fait strictement par la transmission des gènes, le constat des structures « homologues » codées par des gènes différents impliquent nécessairement une origine distincte des structures, contrairement à une origine commune (l’ancêtre commun).

 

L’interprétation évolutionniste serait encore renforcée si les recherches en embryologie avaient pu démontrer que les structures homologues suivaient des modes de développement embryologique homologues. Or, les structures homologues chez les vertébrés (Poissons, Amphibiens, Reptiles, Oiseaux et Mammifères) sont réalisées par des modes de développement embryologiques très différents

 

En outre, après la gastrulation, les sites de cellules d’où dérivent les structures homologues sont également différents. De Beer donne l’exemple suivant : le tube digestif est considéré comme un organe homologue chez les vertébrés. Et pourtant, il se forme à partir de sites totalement distincts.

 

Source : L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution

Par Sinalseli Tshibwabwa Ph. D.

 

 

5 - Caractères convergents


convergent evolutionAffirmation : Des espèces qui ont le même mode de vie possèdent les mêmes adaptations, malgré qu’elles puissent provenir d’ancêtres très différents. Par exemple, le requin, l’ichtyosaure et le dauphin ont adopté une forme extérieure très semblable pour pouvoir se déplacer rapidement dans l’eau. Pourtant, ils sont issus d’ancêtres très différents : poissons, reptiles, mammifères. La sélection naturelle les a fait converger vers des caractéristiques adaptatives similaires.

 

tree-o-lifeRéponse :

Il est très difficile de répondre à cette affirmation, car elle constitue une interprétation entièrement arbitraire. Il n'existe pas un seul fossile crédible qui pourrait indiquer que soit les reptiles, soit les mamifères aient évolué pour "retourner" à la vie marine. Rappelons que les adaptations prodigieuses requises pour la vie marine demanderaient que des centaines d'espèces intermédiaires existent sous forme vivante ou fossile (excluant l'imaginaire des évolutionnistes).  

Ensuite, ce n’est pas du tout à l’avantage de la théorie de l’évolution que des adaptations similaires (ici marines) soient apparues dans des lignées différentes (reptile, poisson, mammifère), de façon indépendante. C'est donc dire que le miracle ce serait produit 3 fois plutôt qu'une.

 

Ensuite, la cause d’adaptations similaires chez des espèces radicalement différentes peut tout aussi bien être expliquée d’un point de vue créationniste : puisque les formes de vie et leurs adaptations respectives émanent du même créateur, il serait justifié de constater une certaine récurrence dans le monde vivant. Le même concepteur a résolu certaines situations (ex ; la vie marine) avec les mêmes solutions optimales.

L'évolutionniste, de son côté,  doit admettre qu'un processus aveugle de corruption de l'information génétique (les mutations) a fait "pousser", chez un mammifère terrestre, des nageaoires au lieu des pattes et que celui-ci a eu la bonne idée de ramper jusqu'à l'eau. Un  autre jour, le même genre de miracle s'est produit pour un reptile, ainsi de suite.      

 


6 - Gènes semblables



DNAAffirmation : Tous les êtres vivants (érables, huîtres, éléphants, humains) ont le même type de code génétique ; ils portent tous les mêmes acides nucléiques ADN et ARN, et les mêmes protéines composées des mêmes acides aminés. Par exemple, notre génome serait à 98 % similaire à celui des chimpanzés, incluant de nombreuses séquences de pseudogènes identiques qui n’ont pas de fonction, mais font partie de l’héritage génétique d’ancêtres communs aux deux espèces.

 

HumainSinge
Réponse :

Il est vrai que l’ADN de tout être vivant, des bactéries à l’Homme, est « écrit » avec le même langage génétique. Nous pourrions avancer que ce fait est à l’appui de la création en formulant la proposition suivante : le code génétique est universel dans le monde vivant parce que toutes les formes de vies ont été créées par le même créateur. Ceci serait une preuve insatisfaisante et l’argument évolutionniste l’est autant puisqu’il se base sur un raisonnement tout aussi faible. Les évolutionnistes ne semblent pas du tout gênés par ce type d’argumentation très légère.

 

De plus, l’affirmation selon laquelle il y a seulement 2 % de différence entre l’ADN humain et celui des chimpanzés repose sur de vieilles études, à l’époque où le séquençage des génomes n’avait pas débuté.

 

"Depuis presque 30 ans, les chercheurs ont assumé que l’ADN des humains et des chimpanzés étaient identiques à environ 98.5 %. Maintenant, un regard plus profond a révélé des différences précédemment inconnues dans des régions équivalentes de l’ADN. Ensemble, ces insertions et délétions suggèrent que ces génomes ne sont pas aussi similaires que les chercheurs l’ont pensé."

(Science Now, Octobre 2002)

 

Ensuite, rappelons que le nombre de différences morphologiques entre le singe et l’Homme est substantiel. Du point de vue évolutionniste, il en découle que des dizaines d’espèces intermédiaires auraient existé, ce qui n'est pas le cas. Tous les supposé fossiles singe-homme se sont avérés soit frauduleux ou soit reclassifiés comme espèce cousine de l'homme (Néandertal et autres). 

 

À cet effet, M.-P. Schützenberger (Mathématicien, informatique théorique, médecin, généticien) note les faits suivants dans une entrevue accordée au magazine La recherche (1996) : 

 

"Gradualistes ou saltationistes [théorie des sauts brusques de l’évolution] sont tout à fait incapables de donner une explication convaincante de l'émergence quasi simultanée des nombreux systèmes biologiques qui distinguent l'homme des singes supérieurs : la bipédie avec les modifications concomitantes du bassin et sans doute du cervelet, une main beaucoup plus habile, avec d’empreintes digitales qui lui confèrent un tact beaucoup plus fin; les modifications du pharynx permettant la phonation, la modification du système nerveux central notamment au niveau des lobes temporaux, permettant une reconnaissance fine de la parole. Ces appareils sont du point de vue de l’embryogenèse complètement différents les uns des autres."

 

 

De la souris à l’Homme, sans changement ? 

 

Le séquençage des génomes de plusieurs mammifères a révélé d’autres faits invalidant l'évolution. Par exemple :

 

"Il y a 481 segments de plus de 200 paires de bases qui sont conservés de façon absolue (identiques à 100%, aucune insertion ni délétion) entre les régions orthologues du génome humain, du rat et de la souris. Presque tous ces segments sont aussi conservés chez les génomes du poulet et du chien."

 

Ceci est inconsistant avec la théorie de l’évolution, car plus il y a de distance temporelle entre l’apparition de deux espèces (comme l’humain avec le rat, la souris, le poulet, etc.), plus les gènes qui codent pour des fonctions similaires ont eu le temps de subir des mutations, positives ou neutres.

 

L’explication évolutionniste qui a été proposée veut que ces régions codent des fonctions vitales de l’organisme. C’est donc dire que les variations génétiques se produisant sur ces régions seraient fatales donc non transmises à des descendants. Ceci expliquerait la conservation intégrale de ces gènes chez plusieurs espèces durant des millions d’années.

 

Or, cette explication n’est pas valable. Voici ce que des recherches récentes ont révélé à ce sujet :

 

Afin de trouver quelle est la fonction de certaines de ces régions non-codantes hautement conservées chez les mammifères, l’équipe de Edward Rubin (du Lawrence Berkeley National Laboratory de Californie) ont procédé à la suppression de deux immenses régions d'ADN « junk » chez la souris qui contiennent 1 000 séquences hautement conservées qui se trouvent chez la souris et l’humain.

 

Les chercheurs s’attendaient à ce que la souris présente des problèmes multiples résultant des suppressions.

 

Cependant, ces souris étaient pratiquement indiscernables des souris normales pour toutes les caractéristiques mesurées incluant la croissance, les fonctions métaboliques, l’espérance de vie et le développement global.

 

En d’autres mots, ces régions de l’ADN hautement conservées sont tout sauf vitales.

 

La conclusion qui en découle est que l’apparition des différents mammifères ne s’est pas faite à des moments très distants tel que la théorie de l’évolution le suppose. Il est beaucoup plus logique d’affirmer que ces différentes espèces sont apparues « récemment » et au même moment (scénario créationniste). Si cette dernière hypothèse est vraie, on s'attendrait à ce que des régions de l’ADN non vitales soient presque identiques, étant donné le peu de temps laisser entre l’apparition de la souris et celle de l’humain pour que des mutations aient affecté ces régions. Or, c'est très exactement ce qui est observé. 

 

______________
Sources :

« Les failles du darwinisme » La recherche (Janvier 1996)

« Jumbled DNA Separates Chimps and Humans » ScienceNOW (21 octobre 2002)

« Life goes on without 'vital' DNA » NewScientist (Juin 2004)

Bejerano et al., “Ultraconserved Elements in the Human Genome,” Science, Vol 304, Issue 5675, 1321-1325, (28 mai 2004)

_____________________

 

AntibioRes.jpeg7 - Sélection active


Affirmation : On peut constater la sélection naturelle en action aujourd’hui en observant des bactéries qui deviennent résistantes à nos antibiotiques. Ces bactéries mutent constamment et rapidement. La très grande majorité est tuée par les antibiotiques. Une mutation providentielle permet parfois à certaines d’entre elles de survivre et de se multiplier, et elles deviennent alors résistantes aux antibiotiques utilisés.

 

Réponse :

Cet exemple « d’évolution en action » est le plus cité actuellement dans la littérature évolutionniste. Il s’agit d’une réalité (ce qui est rarissime dans le discours évolutionniste) et, de surcroit, il est bel et bien question de mutations génétiques (dans de rares cas), de sélection naturelle et de survie.

AntibioRes2.jpgParticularité des bactéries

Une bactérie est un organisme unicellulaire jusqu’à 100 fois moins grand qu’une cellule animale. Les bactéries qui vivent dans le sol résistent naturellement aux antibiotiques, car elles sont en contact avec les champignons d’où on extrait les antibiotiques. Cette résistance est causée par la production d’une enzyme qui bloque la molécule antibiotique. Cette enzyme est produite grâce à un gène que possède la bactérie du sol. Lorsqu’une bactérie du sol est en contact avec une espèce de bactérie pathogène de l’Homme, la bactérie du sol transmet le « gène de résistance » à l’autre bactérie via un processus nommé le transfert de plasmide.

Ce phénomène explique la majorité des cas de résistance à l’antibiotique chez une espèce qui autrefois était décimée par l’antibiotique. Le transfert de plasmide est quasi exclusif aux bactéries, il ne peut aucunement expliquer l’origine de formes de vie plus complexes que les bactéries. Ensuite, il ne s’agit nullement d’une « nouvelle innovation biologique », c’est plutôt l’importation d’une fonction de résistance qui existait chez une autre espèce. Cette fonction n’est pas apparue par mutations génétiques cumulatives générant un tout nouveau gène, ce qui est pourtant le fondement du mécanisme de l’évolution.

 

Résistance suite à une mutation : oui cela existe

La conséquence d’une mutation génétique est la corruption de l’intégrité de l’information génétique d’un organisme. C’est très exactement le même effet que produirait la suppression ou l’ajout aléatoire de caractères dans la page d’un livre. L’effet pourrait être neutre, dans le meilleur des cas. Il est impossible que ce procédé aveugle engendre une nouvelle page dans le livre, écrite dans la langue du livre, et ce, en respectant les règles grammaticales et constituant du même coup une suite logique à l’histoire du livre, à l’endroit exact de l’insertion de la page. Pourtant, c’est très exactement ce que les évolutionnistes avancent pour expliquer l’origine de tous les gènes produisant tous les caractères du vivant : cerveau, œil, nageoire, ailes, écailles, système de reproduction, etc … Des innovations dépassant les technologies humaines équivalentes ! 

Les bactéries peuvent devenir résistantes lorsqu’une mutation génétique cause une légère déformation d’une enzyme qui est ciblée par l’antibiotique. Il faut que la déformation soit suffisante pour empêcher l’antibiotique de se lier à l’enzyme, mais pas assez sévère pour empêcher l’enzyme d’accomplir sa tâche vitale pour la bactérie.

La bactérie qui subit ce genre de mutation devient résistante et transmet ce caractère à ses descendants. La nouvelle espèce émergente n’a aucun gène additionnel ni aucune fonction cellulaire nouvelle. Pire encore, elle est « handicapée » étant donné qu’une de ces enzymes vitales est défectueuse. Mais le résultat est tout de même que cette bactérie survit et les bactéries non mutantes meurent.

Les changements subits vont dans le sens opposé de l’évolution (perte de fonctionnalité au lieu d’un gain). Les phénotypes produisant la résistance aux antibiotiques sont tous étudiés et largement documentés. Dans tous les cas les microbiologistes ont confirmé que la résistance est causée par une déformation de l’enzyme ciblée par l’antibiotique.

 

8 - Sélection domestique
Image1

Affirmation :  Nous avons nous-mêmes procédé, avec grand succès depuis 10 000 ans, à la sélection artificielle de loups pour les transformer en de multiples races de chiens de compagnie, comme nous l’avons fait pour notre plus grand profit avec la vache laitière et les céréales. Les espèces peuvent évoluer ; elles ne sont pas immuables.

 

Réponse :

Cet « argument » exploite la très large étendue du mot « évolution ». Il est vrai qu’une grande diversité existe au sein des espèces. Probablement qu’une espèce originale de la famille des équidés a divergé pour donner naissance aux trois sous-espèces que constituent les chevaux, les ânes et les zèbres. Ceci ne représente nullement une évolution au sens de l’apparition de nouveaux caractères biologiques.

 

Nous avons mentionné précédemment qu’au sein d’une même espèce, celle des chevaux par exemple, il existe des différences de taille importante : le plus petit, 43 cm, alors que le plus grand mesurait plus de 2 mètres. Une différence de taille, de forme et de couleur ou longueur de poils n’est nullement pertinente du point de vue des origines. Si l’évolution ne représente que des changements de taille et de forme, alors cette théorie est inutile lorsque l’on cherche à expliquer l’origine des vertèbres, des yeux, des pattes, des ailes, etc …

 

 

9 - Biogéographie révélatrice


BiogeographicAffirmation : Les différentes espèces ont une forte tendance à se grouper de façon géographique, tels kangourous et koalas en Australie, et lémurs à Madagascar. De plus, il n’y a aucun ours en Afrique, ni aucun loup en Australie. Ces surprenantes répartitions s’expliquent facilement par le rassemblement naturel des descendants d’un ancêtre dans une région donnée, isolée par une barrière infranchissable comme un océan.

 

Réponse :

La répartition géographique des espèces s’explique d’une seule façon soit la migration passée d’une espèce dans la région géographique en question et sa possibilité d’y vivre. Aucune des deux théories des origines ne se trouve confortée par cette simple réflexion. Si des ours se trouvaient en Afrique, les évolutionnistes n’auraient nullement avoué qu’il s’agit d’une réfutation à leur théorie et auraient tôt fait de trouver une raison et une explication à ce phénomène. Ce type de raisonnement que l'on colle sur les données à postériori ne vaut rien en terme d'argumentation.

 


10 - Dérives continentales

DériveAffirmation : Certains fossiles (Cynognatus, Mesosaurus) n’apparaissent que dans certaines bandes terrestres de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, dont la continuité observée implique que ces continents étaient autrefois soudés ensemble. Elles attestent de la lente dérive des continents sur plusieurs centaines de millions d’années. Cette dérive continentale de quelques centimètres par an ne peut s’être produite en si peu que 10 000 ans.

 

Réponse :

De nos jours, aucun géologue ne conteste que les reliefs terrestres se soient formés par l’effet d’évènements catastrophiques. La géologie est revenue depuis les années 1980 à une approche catastrophique et abandonne de plus en plus l’idée des formations graduelles. Créationnistes et évolutionnistes croient tous que ces deux continents étaient autrefois joints. Les créationnistes avancent qu’une catastrophe de grande envergure a causé la séparation et la dérive rapide de ces continents. Cette dérive s’est ensuite ralentie et stabilisée.


Catastrophes d'envergures en direct
 

MtStHelenNous avons pu voir des catastrophes comme celle de l’éruption du Mont St-Helens (mai 1980) qui a affecté le relief de la région environnante sur plus de 380 km carré. Près de trois milliards de mètres cubes de roches dévalèrent en avalanche le versant nord et comblèrent en grande partie la vallée de la rivière Toutle.



Mt st helens cendresUn énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 549 mètres. Il n'aura suffi que de quelques jours pour que les impacts se concrétisent. 

http://www.icr.org/article/5123/

 






Nous connaissons aussi des strates de sédiments qui s’étendent sur des centaines de km traversant parfois plus d’un continent. Les caractéristiques de telles strates sont uniformes sur toute la longueur et parfois contiennent les mêmes fossiles d’un bout à l’autre. Ces faits témoignent que la couche de sédiments en question est le résultat d’un unique évènement catastrophique qui s’est produit sur un cours laps de temps (sinon les animaux morts auraient pourries bien avant d’être fossilisés.)

 

RedwallOn trouve de tels exemples dans le Grand Canyon. Le dépôt calcaire Redwall Limestone contient un vaste cimetière de fossiles qui s’étend sur 290 kilomètres (180 miles).






nautiloidDans cette couche de sédiments de 2 mètres de largeur, on trouve des milliards de nautiloids fossilisés (du groupe des mollusques). Ce cimetière de fossiles s’étend du nord de l’Arizona au sud Nevada couvrant 30 000 kilomètres carrés (10 500 miles carrés).

 

Ce phénomène s’explique par une catastrophe unique, de grande envergure et s’étant produit sur une courte période. Les raisons sont les suivantes :

 

1-    la couche de sédiments est mince et continue, elle ne peut donc pas résulter de plusieurs mouvements de sédiments répartis dans le temps (c'est-à-dire, éloignés par des millions d'années) ;

2-    l’uniformité de l’écosystème fossilisé qu’elle contient témoigne que les nautiloids n’ont pas eu le temps de migrer ailleurs avant d’avoir été tous capturés par le mouvement de sédiments qui les a fossilisés.

 

Ce ne sont là que deux exemples très documentés parmi une grande multitude de cas observés qui penchent en faveur d’une formation rapide des reliefs terrestres, et ce, par des évènements catastrophiques.


Conclusion

Il est fort étonnant que le Québec sceptique qualifie ces pseudo-preuves "d'incontournables". Il s'agit plutôt de :

1) Faits isolés : une mutation sur une bactérie, un fragment de fossile difficile à classifier ;

2) Phénomènes partiellement rapportés et interprétés très subjectivement : les fossiles de l’Archéoptéryx et Basilosorus, la "convergence" des adaptations marines.

3) Fraudes et problèmes de mise à jour : l'argument embryologique (fraude), la similarité du génome singe-homme (mise à jour) ;

4) Confusion terminologique : classifier des différences de tailles, couleurs et de formes comme des exemples d'évolution (cheval, sélection domestique, etc ...).  


Partager cet article
Repost0

commentaires

Y
<br /> <br /> Article très intéressant, qui montre qu'il peut y avoir certains arguments évolutionnistes peuvent être aussi mauvais que ceux des créationnistes.<br /> <br /> <br /> Je vous encourage toutefois à mieux vous documenter sur l'évolution; vous faites malheureusement (à un seul endroit de votre article, certes) l'amalgame entre évolution et hasard.<br /> <br /> <br /> Or l'évolution est tout, SAUF du hasard.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Quand Gould parle de gradualisme, il fait référence à cette représentation érronée de l'évolution, qui était courant auparavant, et voyait une évolution graduelle et continue des espèces.<br /> <br /> <br /> Mais c'est là où je me rend compte que vous avez tout compris de travers certaines notions importantes sur l'évolution! Vous confondez la notion de "micro-évolution" et de<br /> <br /> <br /> "gradualisme" par exemple. Et surtout quand vous lisez que "la plupart des espèces ne démontrent aucun changement tout au long de leur durée sur Terre" vous en comprenez que cela dit "il n'y a<br /> pas d'évolution", or cela ne signifie pas du tout cela.<br /> <br /> <br /> Il faut que vous ayez à l'esprit le fait que l'évolution n'est pas une ligne tout droite. Elle ne se fait pas uniformément non plus. L'évolution est un immense arbre représentant l'immense<br /> diversité qu'engendre les spéciations, dû à diverses mutations hasardeuses, et sélectionnée en fonction du milieu écologique. Prenons le cas d'une espèce A, qui engendre une espèce B, et une<br /> espèce C. Ce n'est pas parce que B et C sont légérement différent de A, que le reste des individus de A ont évolué également!<br /> <br /> <br /> La diversité à augmenté, de nouvelle espèces sont apparues, mais l'espèce A reste toujours la même!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref, je perd mon temps à essayer de vous expliquer des choses que vous refuser d'admettre. Vos réponses se resument à faire des affirmations totalement fausses, et qui ressemblent plutôt à vos<br /> désirs.<br /> <br /> <br /> Vous n'apportez aucun argument. D'ailleurs ne vous fatiguez pas, une théorie en Science, n'est valable et utilisé qu'à 2 conditions:1/ Elle est validée par de nombreux éléments<br /> <br /> <br /> 2/ Aucun élément ne la réfute<br /> <br /> <br /> Or il n'existe aucun élément réfutant la théorie de l'évolution. Alors peut-être que vous ça vous fait rentrer dans une telle dissonance cognitive, que vous ne pouvez enlever vos oeillères, mais<br /> si vous voulez sérieusement réfutez la théorie de l'évolution, il vous faudra:<br /> <br /> <br /> 1/ trouvez un élément qui la réfute<br /> <br /> <br /> 2/ et surtout trouver une théorie qui puissent réunir les faits de l'anatomie comparée, de la paléontologie, de la biologie moléculaire, de la génétique, de l'embryologie, ou encore de la<br /> géologie. Car toutes ces disciplines tendent vers 1 fait incontestable: Les êtres vivants évoluent!<br /> <br /> <br /> Avez-vous une autre explication au fait que les organismes possédent des organes vestigiaux? Que ce soit le coccyx chez l'homme, les 2e et 4e doigt chez les équidés, les vestiges de fémur des<br /> cétacés.<br /> <br /> <br /> Avez-vous une autre explication au fait que l'homme et les grands singes possédent les même anomalies génétiques, signe indiscutable d'un ancêtre commun (Les Retro-Virus Endogène par exemple)<br /> <br /> <br /> Avez-vous une autre explication au fait que les espèces endemiques insulaires sont des espèces distinctent mais familières des espèces vivant sur le continant le plus proche. (Rendez-vous aux<br /> Galapagos pour ouvrir les yeux)<br /> <br /> <br /> Avez-vous une autre explication aux cas d'atavismes, c'est à dire lorsque des caractères ancestraux ressurgissent, comme c'est le cas par exemple pour les membres postérieurs de certaines<br /> baleine.<br /> <br /> <br /> L'homme lui-même à mis en application la sélection naturelle: Les vaches descendent des aurochs, les chiens descendent des loups, les porcs des sangliers sauvages<br /> <br /> <br /> Trouver d'abord des explications à tout ces faits, et surtout cultivez-vous un peu avant d'abord un sujet aussi complexe que la biologie évolutive (Vous citez du Gould, lisez au moins une de ses<br /> oeuvres, vous en ressortirez transformé et tout vous semblera alors magnifiquement clair. Ne restez pas avec vos oeillères)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> "le premier réflexe des évolutionnistes est de dire « il n’y a pas d’apparition de nouveaux<br /> caractères… ».  "==> Je vous ai expliqué comment sont apparus les premiers membres des embranchements. Ils se sont formés selon des plans d'organisation particuliers.<br /> Cela vient du caractère du developpement embryologique. Dans un embranchement donné l'embryon s'établi et se developpe d'une façon qui est propre à un embranchement. Il en résulte que dans un<br /> embranchement donné, les nouvelles structures qui apparaissent résultent de la modification du développement d'une même structure embryonnaire. Par exemple, les ailes d'un oiseau, les bras d'un<br /> primate, les nageoires d'un poisson ou les pattes avant d'un quadripéde correspondent à une même structure embryonnaire de base.<br /> <br /> <br /> Que cela vous plaise ou non il en est ainsi. Ce n'est pas un petit orgueilleux qui va réinventer la biologie.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Il n’y a pas « d’apparition », et dans l’affirmation suivante POUF ! les « plans de constructions »<br /> « sont établis » ?? " ==> Non je vous ai expliqué comment les métazoaires s'étaient formés, mais vous n'avez pas l'air d'y avoir prêté attention<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Rien n’a jamais été observé en ce sens : RIEN "==> Pourquoi être autant négationniste? Je vous ai<br /> donné des cas précis, les avez-vous filtrés? Vous croyez que les paléontologistes brassent du vent?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Si les évolutionnistes veulent voir une ressemblance entre deux structures et affirmer gratuitement que l’une vient de<br /> l’autre " ==> Je ne comprend pas cette mauvaise foi dont vous faites montre. Vous aimeriez que cela soit affirmer gratuitement, malheureusement pour vous ce n'est pas le cas.<br /> Cela repose bel et bien sur des éléments concrets. Vous savez quand qu'il y a des personnes qui sont spécialisés dans l'étude des developpement embryologiques? Alors vous pouvez ignorez ces gens<br /> et prétendre que eux aussi brassent du vent, mais cela ne changera pas le monde de tourner. Vous passerez simplement pour une personne frustré qui a du mal à gérer sa dissonance cognitive<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "La science n’a rien à voir avec des « ressemblances ». Ce concept n’est pas scientifique et il est totalement<br /> subjectif. " ==> Ce n'est pas une question de ressemblance, vous vous tellement vous persuader que vous en venez à raconter n'importe quoi. Cela est donné par l'étude du<br /> developpement de l'embryon. Lors des premiers jours de son developpement, les embryons des différentes espèces sont les mêmes. C'est ensuite que ses différentes structures vont se developper<br /> différemment.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> " Il n’y a rien dans les strates avoisinantes ou considéré comme plus anciennes qui serait, même avec des lunettes de<br /> croyants évolutionnistes, un ancêtre potentiel des arthropodes. C’est terminé, le registre fossile a tranché. " ==> Décidemment vous n'avez rien lu de ce que je vous ai<br /> expliqué?! Si vous n'avez pas envie de me lire, parce que vous considérez que je ne suis qu'une personne lambda à qui vous n'apportez aucune crédibilité, lisez au moins "la vie est belle" de<br /> Stephen Jay Gould.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Je ne vis pas dans votre monde d’illusions. Dans le monde réel, la sélection naturelle n’induit pas l’apparition de<br /> nouveaux gènes fonctionnels " ==> Vous manquez vraiment d'humilité pour faire de telles affirmations! Vous n'avez pas idée d'à quel point vos méthodes sont ridicules. Vous faites<br /> des affirmations sur un sujet pour lequel vous n'avez aucune connaissance.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Les cellules ne changent pas de fonction tant que leur ADN n’est pas changé " ==> Pffff, encore une<br /> affirmation fausse. Les cellules qui se spécialise gardent le même patrimoine génétique, cela n'a rien à voir. Vous vous permettez de faire des affirmations totalement érronnées sur des sujets<br /> qui vous sont inconnus. Vraiment quel manque d'humilité de votre part...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Parlez donc d’exemples concrets et de phénomènes réellement observés plutôt que de nous servir des fabulations avec<br /> quelques termes scientifiques au travers pour vous donnez une allure de crédibilité.   " ==> Mais bien sûr: Le pouce du panda par exemple.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Non, le temps n’arrange pas les choses, il les détériore, regardez autour de vous " ==> Si je regarde<br /> autour de moi je vois des cycles. Mais l'on parle d'évolution de la vie, pas d'érosion.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Un ordinateur ne sera jamais supérieur en termes d’information et de fonctionnalités qu’au moment de sa<br /> conception " ==> Sophisme ridicule, en quoi un ordinateur est-il comparable avec un organisme vivant?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "L’ADN des humains n’apparaît pas avoir évolué, au contraire de larges partie de l’ADN humain semble non fonctionnel (le<br /> junk DNA). " ==> Oui c'est tout à fait normal, c'est encore une notion que vous ne comprennez pas, et cela montre justement un processus d'évolution, partant d'un ADN avec peu de<br /> gène fonctionnel, et aboutissant à des genes fonctionnels plus nombreux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "les fossiles autant que les espèces vivantes témoigneraient de cette lente « gradation ». Or c’est très<br /> exactement l’inverse qui est observé " ==> Le registre fossile montre qu'il y a des radiations évolutives après des extinctions massives. Ce qui est encore une fois tout à fait<br /> normal dans le cadre de l'évolution, puisqu'après une extinction de masse, les niches écologiques sont en partie vidées, ce qui laisse la place pour de nombreuses expérimentations d'espèces.<br /> <br /> <br /> Par exemple les mammifères sont apparus à peu près à la même époque que les reptiles (légérement après), mais était à l'origine des petits êtres nocturnes (les reptiles ayant vécu une radiation<br /> évolutive dans un premier temps). Ce n'est qu'à l'extinction du crétacé que les mammifères ont pu alors occupé des milieux qu'ils n'avaient alors pas pu occupé du fait de la supériorité<br /> reptilienne. Sans prédateurs pour limités leur expansion, les mammifères ont alors connu une radiation évolutive. Après chaque radiation évolutive, il y a un équilibre qui s'établi dans les<br /> écosystèmes, résultant des ressources limités. C'est la théorie des équilibres ponctués établie par Stephen Jay Gould.<br /> <br /> <br /> Tous les évolutionnistes sont accord avec la théorie des équilibres ponctués de Gould. On observent bien des évolutions lentes dans le temps, mais rapide à l'échelle des temps géologique (sur 10<br /> à 20 millions d'années, c'est cette notion de temps que vous avez du mal à saisir)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et alors pour finir, et surement afin de montrer que vraiment vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous citez un extrait de Stephen Jay Gould!! Alors celle là est elle extrêmement bien bonne!<br /> Franchement, vouloir réfuter l'évolution avec un extrait de l'un des plus grands scientifiques évolutionnistes, faut vraiment vraiment vraiment ne rien piger!!!<br /> <br /> <br /> L'extrait que vous citez, et qui est sorti totalement de son contexte, est un extrait de sa théorie des équilibres ponctués, que je vous ai expliqué vite fait au dessus.<br /> <br /> <br /> Quand Gould parle de gradualisme, il fait référence à cette représentation érronée de l'évolution, qui était courant auparavant, et voyait une &e<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> et ce qu'on appelle explosion cambrienne dure en réalité, quand on comprend un peu mieux le langage paléontologie, 15 millions d'années. Donc non cela ne confirme aucunement ce que disent les<br /> créationnistes (bien au contraire)<br /> <br /> Ensuite le copier coller que vous reprennez à la fin de votre commentaire, comprend les mêmes problèmes de raisonnement que je viens de mentionner, et se base sur une mauvaise compréhension des<br /> rapport de paléontologues.<br /> <br /> Les sites de propagande créationnistes sur lequel vous faites des copier-coller de ce genre de "pseudo-arguments" se base sur une chose:Votre ignorance. ils jouent sur le fait que vous ne serez<br /> pas capable de comprendre la faille dans leur argumentation, puisque vous n'avez pas les connaissances nécessaires, et que jamais vous n'irez les mettre en doute et faire de vérification, puisque<br /> cela colle à votre conviction.<br /> Alors si je peux vous donnez un conseil (et surtout si vous voulez vous instruire un peu, et comprendre ce passage de l'explosion cambrien), c'est de vous procurez le livre de Stephen Jay Gould<br /> (un très grand évolutionniste, auteur de nombreux livres sur le sujet de l'évolution abordable par le grand public, et que je vous conseillerai tous de lire) intitulé "La vie est belle". Stephen<br /> Jay Gould explique dans ce livre, beaucoup mieux que je ne peux le faire, la portée de la découverte du Schiste de Burgess (site fossilifère où l'on a retrouvé conservé ces fossiles du cambrien)<br /> et les conséquences sur l'histoire de la vie.<br /> Vous comprendrez rapidemment beaucoup de chose, et surtout vous vous rendrez compte de vous-même de la malhonnêteté des arguments que l'on peut trouvé sur les sites créationnistes. Car je ne vois<br /> pas comment vous pouvez comprendre quoi que ce soit à l'évolution, si vous n'avez aucune connaissance sur le sujet (et ne faites confiance qu'aux dires de personnes fondamentalistes, qui n'ont<br /> jamais mis leur pied dans un labo ou sur un site de fouilles)<br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Marco3000 : Fondamentalement il n'y a pas d'apparition de nouveau<br /> caractères morphologiques.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : C’est le fondement de la croyance évolutionniste : nier l’évènement d’apparition … étrange concept.<br /> On se pose la question de l’origine des caractères biologiques et le premier réflexe des évolutionnistes est de dire « il n’y a pas d’apparition de nouveaux caractères… ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 : Une fois les plans de construction établis (ce que l'on<br /> appelle "embranchement"),<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : Magie ? Il n’y a pas « d’apparition », et dans l’affirmation suivante POUF ! les « plans de<br /> constructions » « sont établis » ??<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 : les caractères morphologiques qui apparaissent, sont dérivés<br /> d'anciennes structures déjà existantes,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : Rien n’a jamais été observé en ce sens : RIEN. Si les évolutionnistes veulent voir une ressemblance<br /> entre deux structures et affirmer gratuitement que l’une vient de l’autre, cela ne concerne que leur croyance. La science n’a rien à voir avec des « ressemblances ». Ce concept n’est<br /> pas scientifique et il est totalement subjectif.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 : "Comment les arthropodes sont<br /> apparues autrement dit, comment les caractères morphologiques (les gènes sous jacents) des arthropodes sont apparus ?" ==> Comme tous les autres embranchements (car les arthropodes<br /> constituent un embranchement, un plan de construction), à partir du developpement de la vie symbiotique cellulaire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : Il n’y a rien dans les strates avoisinantes ou considéré comme plus anciennes qui serait, même avec des<br /> lunettes de croyants évolutionnistes, un ancêtre potentiel des arthropodes. C’est terminé, le registre fossile a tranché.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> On assiste à vos fabulations contre les données du registre fossiles.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 : "Aucun nouveau gène n’apparaît<br /> ici." ==> Pourquoi faite vous cette affirmation non fondée? Bien évidemment c'est faux, et cela l'est même intuitivement lorsque l'on connait un minimum les mécanismes génétiques. Des<br /> nouveaux gènes peuvent apparaitre, puisque les parties non codante de l'ADN sont sujette également aux mutations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : Je ne vis pas dans votre monde d’illusions. Dans le monde réel, la sélection naturelle n’induit pas<br /> l’apparition de nouveaux gènes fonctionnels. Il était question de spéciation, de sélection naturelle, avec des exemples concrets ; lesquels n’impliquent aucunement l’apparition de nouveaux gènes.<br /> Vous tenez un discours chaotique, vos idées s’embrouillent.  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 : "L’évolution ne propose aucun mécanisme pour l’apparition des caractères biologiques (yeux, pattes, estomac, …)" ==> Encore<br /> affirmation non fondée. je vous ai expliqué plus haut que ces caractères biologiques sont apparus par spécialisation cellulaire<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : « spécialisation cellulaire » Les cellules ne<br /> changent pas de fonction tant que leur ADN n’est pas changé. Le « meilleur » exemple « d’évolution en action » est celui de la résistance aux antibiotiques. Une mutation sur<br /> l’ADN induit la déformation de l’enzyme ciblée. Ce dernier fonctionne moins efficacement mais déjoue l’antibiotique.  Résultat : on a bel et bien<br /> une combinaison, réelle cette fois ci, de mutations + sélection naturelle et le résultat est une espèce de bactérie dégénérée sur le plan de<br /> l’information génétique, mais survivante. La conclusion est que les formes de vie suivent la règle du « coût-bénéfice » plutôt qu’un processus d’évolution.  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Parlez donc d’exemples concrets et de phénomènes réellement observés plutôt que de nous servir des fabulations avec<br /> quelques termes scientifiques au travers pour vous donnez une allure de crédibilité.  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Marco3000 :  "Elle propose tout au plus un mécanisme de micro-changement sans direction" ==> Pour dire cela, c'est que vous n'avez aucune notion du temps alors! Des micro-changement<br /> sur plusieurs milliers ou millions d'années, ça donne de gros changements.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Josias : Non, le temps n’arrange pas les choses, il les détériore, regardez autour de vous. Un ordinateur ne sera<br /> jamais supérieur en termes d’information et de fonctionnalités qu’au moment de sa conception (sans intervention intelligente). L’ADN des humains n’apparaît pas avoir évolué, au contraire de<br /> larges partie de l’ADN humain semble non fonctionnel (le junk DNA).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ensuite, s’il y avait eu des micros changement graduels sur des millions et milliards d’années, les fossiles autant que<br /> les espèces vivantes témoigneraient de cette lente « gradation ». Or c’est très exactement l’inverse qui est observé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voici deux citations sur la réalité imposée par le registre fossile. Je vous suggère de commencer à réfléchir en termes<br /> de réalité et non de fabulations, c'est-à-dire d’hypothèses qui n’ont aucune attache factuelle :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « L’extrême rareté des formes de transition est le secret de<br /> fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun<br /> changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont<br /> habituellement limités et sans direction.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les<br /> espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »<br /> <br /> <br /> S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> “Major transitions in biological evolution show the same pattern<br /> of sudden emergence of diverse forms at a new level of complexity.  The relationships between major<br /> groups within an emergent new class of biological entities are hard to decipher and do not seem to fit the tree pattern that, following Darwin ’s original proposal,<br /> remains the dominant description of biological evolution.  The cases in point include the origin of complex RNA molecules and protein folds; major<br /> groups of viruses; archaea and bacteria, and the principal lineages within each of these prokaryotic domains; eukaryotic supergroups; and animal phyla.  In each of these pivotal nexuses in life’s history, the principal<br /> “types” seem to appear rapidly and fully equipped with the signature features of the respective new level of biological organization.  No intermediate<br /> “grades” or intermediate forms between different types are detectable.”<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Eugene V. Koonin, “The Biological Big Bang model for the major<br /> transitions in evolution,” Biology Direct 2007<br /> <br /> <br />     <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> "Le débat sur les origines concerne la question de l’émergence de nouveaux caractères morphologiques. " ==> Fondamentalement il n'y a pas d'apparition de nouveau caractères morphologiques. Une<br /> fois les plans de construction établis (ce que l'on appelle "embranchement"), les caractères morphologiques qui apparaissent, sont dérivés d'anciennes structures déjà existantes, mais qui était<br /> utilisées pour autre chose (cas que j'ai expliqué dans un commentaire plus, des os de l'oreille moyenne des mammifères, marteau et enclume, qui sont dérivés des os de l'articulations des<br /> reptiles, eux-mêmes dérivés des arcs branchiaux des poissons, à leur tour dérivés de structures solides présentes chez les agnathes (premiers poissons, aujourd'hui représentés par les lamproies<br /> et myxine). Mais il y a des tas d'exemple connu pour illustrer ce fait, que ce soit le "pouce" du panda (son pouce n'est pas un vrai pouce, mais une excroissance osseuse) ou les vessies<br /> natatoires de certains poissons (particuliérement les téléostéens) qui proviennent de la dégénérescence des poumons (Pour comprendre pourquoi des organes se transforment ainsi, il faut bien avoir<br /> à l'esprit qu'1 organe n'a pas forcément 1 fonction et qu'une fonction n'est pas forcément remplie par un seul organe)<br /> <br /> "Comment les arthropodes sont apparues autrement dit, comment les caractères morphologiques (les gènes sous jacents) des arthropodes sont apparus ?" ==> Comme tous les autres embranchements<br /> (car les arthropodes constituent un embranchement, un plan de construction), à partir du developpement de la vie symbiotique cellulaire. La coopération est bien sûr une méthode de survie<br /> interessante. Les cellules vivant en colonie on un avantage certains sur celles vivant de façon indépendantes. Mais le gain dans la coopération devient encore plus important si chaque cellule se<br /> spécialise à une tâche particuliére. Et les métazoaires sont justement des colonies de cellules spécialisées.<br /> Et chaque plan de construction correspond en quelque sorte à une expérimentation d'une configuration.<br /> <br /> "Aucun nouveau gène n’apparaît ici." ==> Pourquoi faite vous cette affirmation non fondée? Bien évidemment c'est faux, et cela l'est même intuitivement lorsque l'on connait un minimum les<br /> mécanismes génétiques. Des nouveaux gènes peuvent apparaitre, puisque les parties non codante de l'ADN sont sujette également aux mutations.<br /> <br /> "L’évolution ne propose aucun mécanisme pour l’apparition des caractères biologiques (yeux, pattes, estomac, …)" ==> Encore affirmation non fondée. je vous ai expliqué plus haut que ces<br /> caractères biologiques sont apparus par spécialisation cellulaire<br /> <br /> "Elle propose tout au plus un mécanisme de micro-changement sans direction" ==> Pour dire cela, c'est que vous n'avez aucune notion du temps alors! Des micro-changement sur plusieurs milliers<br /> ou millions d'années, ça donne de gros changements. Un autre mécanisme se déroule de la même façon. Il y a 60 millions, si vous aviez était un observateur terrestre, jamais vous n'auriez cru que<br /> l'Inde allait entrer en contact avec l'Asie et former la chaine de l'Himalaya. Pour centimétre, par centimètre au fil des années, c'est bien ce qu'il s'est passé. Ne commettez pas l'erreur<br /> classique (et assez révélatrice d'un anthrocentrisme fort) de nier l'existence de mécanisme très lent, mais sur des périodes de temps très longues.<br /> <br /> "D’autre part, le registre fossile a tranché : tous les groupes majeurs de vie apparaissent d’un coup, complètement formé, sans aucun ancêtre dans les strates avoisinantes comme le témoigne<br /> l’explosion cambrienne." ==> Oui cela est montré par le Schiste de Burgess. Alors là c'est interessant car l'on aborde une période que j'affectionne particuliérement.<br /> Alors déjà l'on voit à travers votre phrase, qu'il y a un point que vous avez compris un peu de travers ==> "apparaissent d’un coup". Je suppose que par cela vous suggerez que tous les<br /> métazoaires apparaissent en un éclair, et que vous voulez utiliser cela pour crédibiliser une création divine. Mais remettons les choses en ordre: Evitez de raisonner de façon anthropocentrique.<br /> A l'échelle d'une vie humain, "subitement" veut effectivement dire en un éclair. Mais là on parle d'un phénoméne qui se déroule à l'échelle des temps géologique, et subitement signifie plutôt 10<br /> à 20 millions d'années.<br /> Ensuite sachez que cette "explosion cambrienne" n'est pas unique. Elle correspond à l'apparition des divers embranchements (ou "plan de construction" je le rappelle) que l'on connait aujourd'hui.<br /> Mais de nombreux autre plan de construction avait été élaboré par les différentes "expérimentations" de la vie, et la majorité d'entre eux ont très rapidement disparu. L'histoire des métazoaires<br /> n'a donc pas commencer par une progression d'un être simple vers des organismes plus complexes, mais par une décimation de différents embranchements.<br /> Aussi précisons que cette explosion cambrienne n'est pas unique, et avant elle d'autre expérimentation (vous avez compris que quand je parlais "d'expérimentation de la vie" il s'agissait plus<br /> exactement des différentes organisations qu'adoptaient les colonies de cellules spécialisées?), mais les métazoaires resultant de ces autres expérimentations ont disparus assez rapidemment<br /> également (cf: Faue d'Ediacara) En fait on pense que ces explosions de vie métazoaires ont eu lieu au moins une 15aine de fois<br /> <br /> "Les scientifiques, même évolutionnistes, admettent depuis fort longtemps que le registre fossile dépeint l’histoire de la vie comme étant très abrupte" ==> Feriez-vous par hasard référence à<br /> une notion que vous semblez avoir très très mal comprise, qui est la théorie des équilibres ponctués de Stephen Jay Gould?? Car oui effectivement, le registre fossile montre que les grande<br /> période de radiation (c'est à dire de diversification de la vie) suivent toujours les grandes périodes d'extinctions. Mais cela est tout à fait logique et normal et ne remet aucunement en cause<br /> la théorie!<br /> <br /> "Les scientifiques, même évolutionnistes, admettent depuis fort longtemps que le registre fossile dépeint l’histoire de la vie comme étant très abrupte" ==> Cette phrase, que j'ai souvent<br /> entendu de la bouche des créationnsites, me fait toujours rire, car elle montre vraiment le niveau d'incompréhension (ou l'ignorance totale) des mécanismes de l'évolution. Bien évidement que les<br /> espèces sont "entiérement" formée. Vous vous attendez à quoi d'autre? Dans l'évolution il y a un continuum, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement!<br /> <br /> "On peut que très rarement dire qu’une espèce fossile est la « continuité » d’une autre forme de vie dans une strate avoisinante." ==> Compte tenu des registres fossiles que nous possédant,<br /> vous faites encore une affirmation non fondée (et donc fausse). Le registre fossile des équidés et de leur ancêtre, ou le registre montrant la transition des reptiles vers les mammifères prouvent<br /> le contraire de ce que vous affirmez<br /> <br /> "des espèces multiples affichant des plans corporels très différents (arthropodes, mollusques, vertébrés, …) apparaissent tout d’un coup, côte à côte et sans aucun prédécesseur lui ressemblant<br /> dans les strates fossiles avoisinantes" ==> Je vais redire ce que je vous expliquez au-dessus: "Apparaissent tout d'un coup", signifie "Apparaissent sur une période d'environ 15 millions<br /> d'années. Pendant cette période là, on assiste à l'établissement de diverses organisations par des cellules eucaryotes, qui s'établissent en colonies spécialisées.<br /> <br /> "Bien que ces données concordent parfaitement avec la prédiction découlant de la théorie créationniste" ==> Alors je ne commenterai pas l'expression assez drôle de "théorie créationniste", je<br /> crois que le site où vous avez copier-coller se passage ne manque pas d'humour (ou ne sait pas ce qu'est une théorie?) Mais quoi qu'il en soit, si j'ai bien compris la "théorie créationniste", la<br /> vie aurait dû être crée subitement, et non après un long processus d'évolution cellulaire de 3,5 milliards d'années (car vous n'en parlez pas, mais avant les traces de l'explosion cambrienne, il<br /> y a des traces de vie cellulaires, et de vie cellulaire en colonie...) et ce qu'on appelle explosion cambrienne dure en réalité, quand on compren<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre