À peu de chose près, tous les fondateurs des sciences modernes étaient "croyants" en Dieu. À priori, on pourrait alors avoir tendance à croire le contraire.
La recherche scientifique incorpore l'"intuition". À titre d’exemple, Ludwing Boltzmann a proposé que la matière était faite de corpuscules invisibles. La Loi des gaz parfaits et son intuition logique lui faisait garder "la foi" dans sa théorie.
Il s'est fait traité de fou par certains scientifiques renommés parce qu'il allait à l'encontre du dogme véhiculé par les scientifiques de l'époque : "ce qui ne peut être observé est mythique". Il s'est battu contre Mach (vitesse supersonique) et d'autres. Il aura fallu attendre la publication des travaux de Einstein au début des années 1900 pour donner une victoire définitive à Boltzmann.
Dogmes et science
Les scientifiques véhiculent des dogmes ; on les appelle respectueusement des paradigmes. Le matérialisme est le dogme central actuel de la science qui stipule que rien d’autre que la matière ne peut expliquer les phénomènes qui nous entourent. Ce qui est vrai la grande majorité du temps. L’erreur monumentale a été de transposer ce dogme dans le cadre des théories des origines : phénomènes du passé lointain inobservable. La matière n’a jamais montré de tendance vers l’auto organisation. La tendance naturelle de la matière est la dégradation vers des états moins complexes (sauf lorsqu’un programme tel l’ADN dicte l’utilisation de l’énergie en vue de la complexification).
Le matérialisme n’a alors aucun sens quand on aborde la question de l’origine de la cellule. Ni l’ADN, ni ses constituants, ni les protéines complexes, ni les membranes plasmiques, ni aucun des centaines de matériaux de base d’une cellule ne se forme spontanément dans la Nature. Pire encore, si on en synthétise et qu’il sont exposés à l’air ou à l’eau, leur désintégration est rapide. Ils ne sont fabriqués et maintenus que dans la cellule.
Le dogme matérialiste qui sert au rejet du créationnisme subsiste donc que par un mince fil : celui des millions et milliards d'années qui sont invoqués comme puissance miraculeuse (inatteignable par observation scientifique) pour annihiler la logique et la physique : la grenouille peut devenir un prince, la bactérie peut devenir un homme, le vide peut engendrer la matière, l'oeuf cosmique peut éclater et former des galaxies, étoiles et planètes dans une harmonie stupéfiante. Absolument n’importe qu’elle élucubration deviendrait possible par l’effet du temps.
Pour ma part, ma logique pure et dure de mathématicien me dit : un ingénieur humain et intelligent peut conceptualiser un ordinateur doter d'information, de programmes et de fonctions.
La cellule la moins complexe sur Terre (Mycoplasma Genitalium) possède déjà plus de complexité qu'un ordinateur moderne (penser par exemple à ses 500 gènes essentiels qui sont comme des programmes informatiques dictant la conception des protéines). À plus forte raison, je proposerai donc comme hypothèse une origine par conception intelligente. Le temps n'amène qu'extinctions et détérioration et nul preuve n'existe pour les millions d'années évoqués à toutes les sauces (http://lifeorigin.over-blog.net/article-5276772.html).
Finalement, les 1ere et 2e loi de thermodynamique imposent que ce créateur intelligent soit hors de la matière, hors de l'Univers.