« La théorie de l'évolution est scientifique. Bien sûr elle est très incomplète, avec des zones d'ombres importantes. Comme plusieurs théories fondamentales sur l'univers et la nature. Mais ce n'est pas une théorie partisane et irréaliste. Ni un complot antichrétien. »
Il faut définir ce qu’est une théorie scientifique avant tout. Il y a plusieurs critères généralement acceptés, mais un en particulier est le critère de réfutabilité. C'est-à-dire qu’une théorie ne peut pas être validée par tout et son contraire sinon, le test scientifique devient inutile. Or, le test des fossiles est de loin le plus important en ce qui concerne les origines puisque le registre fossile est le seul témoin de l’histoire de la vie. Dans ce domaine et pour la théorie de l’évolution, il n’y a eu que des échecs au fil du temps (fraudes, reclassifications, preuves très fragmentaires, extrapolations, interprétations). Tellement, que Gould (évolutionniste fameux) a proposé une nouvelle version de la théorie qui affirme que l’évolution se fait trop vite entre certains groupes de vie et il est alors normal de voir un registre fossile discontinu à tous les niveaux. C’est donc dire que peu importe ce qu’on trouve dans le registre fossile (un semblant d’intermédiaire aussi bien qu’un trou béant) et bien on affirmera tout de même le lien évolutif entre les 2 formes de vie.
Force est d’admettre que la théorie de l’évolution est devenue fortement déficiente en ce qui a trait aux critères de scientificité. Darwin avait proposé une version beaucoup plus rigide et plus logique de la théorie de l’évolution, mais les fossiles ne l’ont jamais appuyé si ce n’est de quelques fossiles ici et là, fortement interprétés.
« l'âge de la terre et de l'univers (mais ce n'est que la question mineure de l'évolution géologique) (je ne comprends pas qu'on cherche à démolir cette idée au nom de la Bible, jusqu'à chercher des arguments pour prouver que la terre est jeune. Aucun argument de "terre jeune" ne tient la route, et c'est ridiculiser la Bible que de vouloir lui faire dire ce qu'elle ne dit pas) »
C’est l’inverse qui s’est produit au cours de l’histoire : on a toujours avancé un âge jeune à la Terre. Le point est que l’avènement des théories matérialistes (Big bang, abiogenèse et évolution) requiert beaucoup de temps. Au début on s’est contenté de dire que la Terre avait probablement quelques millions d’années, mais avec la découverte de la complexité infinie trouvée même chez les micro-organismes, on a rapidement requis des milliards d’années. Les « méthodes » utilisées, c'est-à-dire les méthodes radiométriques, sont complètement ajustables aux résultats souhaités. On peut même obtenir comme résultat qu’une lave récemment solidifiée à un âge de 5 millions d’années, ce qui est d’ailleurs commun.
Outre ces inconsistances flagrantes, rappelons que ces méthodes ne peuvent pas être calibrées puisque nous n’avons pas d’échantillon index (ex; avoir une roche dont l’âge de plusieurs millions d’années serait connu de façon absolue). Elles n’ont alors aucune crédibilité mathématique.
D’autre part, des indices géochronologiques indéniables montrent que la Terre est jeune (sans donner d’âge). Ces indices sont tout simplement issue de l’étude de phénomène de dégradation (telles la perte de force du champ magnétique ou l’érosion des continents). Les scientifiques mesurent annuellement les incréments de ces phénomènes et ils sont si importants que la Terre ne peut même pas avoir 1 seul petit million d’années!
Les évolutionnistes jonglent avec cette patate chaude en se repliant sur des « phénomènes » de réversion, totalement hypothétiques et inobservables puisqu’en théorie, ils se produiraient très lentement, imperceptiblement, sur des millions d’années.
Une autre preuve absolue est celle qui se base sur la présence de matériaux organiques contenant une haute teneur en carbone 14 (C14) et se trouvant pourtant dans des strates géologiques que l’on « date » (à cause de l’évolution) à des centaines de millions d’années. Le point ici est fort simple : le C14 se dégrade complètement en éléments stables après 100 000 ans. Donc, une strate contenant des matières organiques à haute teneur en C14 n’a pas encore 100 000 ans. Si elle avait plus de 100 000 ans, tous les éléments organiques qu’elle contient auraient eu le temps de dégrader leur C14 en éléments stables.
Encore une fois, les évolutionnistes n’ont pas manqué de tricoter une façon de contourner ce fait scientifique connu depuis plus de 30 ans après que des dizaines de milliers d’échantillons de toute sorte de matières organiques aient été répertoriés, testés et documentés par les revues spécialisées en radiométrie. On n’a énoncé le manque de précision des appareils de mesure ou la contamination des échantillons. Ces 2 points ont été réglés au cours du temps alors que les échantillons subissent de puissants tests d’acide et que les appareils de mesure sont devenus ultra sophistiqués. Résultat : les échantillons présentent les mêmes niveaux de C14.
Article à cet effet : La terre : milliers ou milliards d'années ?
« la parenté forte entre l'homme et l'animal, et le vivant en général. Si on admet la validité des ressemblances d'organisation et de fonction, le nombre de gênes ADN en commun, on ne peut qu'accepter que les plus proches parents de l'homme sont les primates. Darwin ne connaissait rien à l'ADN mais se basait uniquement sur les ressemblances, mais l'ADN est une preuve claire de la parenté. »
Une ressemblance, ce n’est pas un critère scientifiquement recevable. C’est un critère subjectif qui peut s’expliquer par l’évolution ou par la création, mais cela n’a jamais été un argument. Le créateur a « inventé » l’ADN et l’a utilisé pour le monde vivant en entier. Logique non ? De la même façon, un concepteur de programmes ne change pas de langage de programmation à chaque nouvelle conception.
« Les mutations naturelles restent toutefois l'une des seules hypothèses scientifiquement crédibles. »
Personne n’a jamais été capable d’en apporter la moindre preuve crédible, si ce n’est de quelques cas de mutations chez les bactéries qui leur confèrent la chance de survivre en échange d’un handicap (ex : perte partielle d’affinité d’une enzyme ciblée par l’antibiotique).
Cela dit, imaginez que la création ait été faite pour qu'elle évolue naturellement vers l'apparition de la vie, et finalement celle de l'homme ? Génial, l'inventeur !
Seul Dieu est capable d'une telle prouesse... Et en plus de par sa simple parole (il suffit qu'il dise, et la chose se fait), si j'en crois la Bible...Et quand tout est prêt, Dieu met sa touche finale, particulière,... Pourquoi pas ? Je pense que cette conception serait tout à fait biblique et laisserait la science libre de découvrir les mécanismes de cette création, sans interférer nullement avec la foi.
Non, cette interprétation est de toute évidence sans aucun lien avec la Bible. Montrez-moi un passage qui laisserait entendre que Dieu a laissé le jeu du hasard des mutations faire le travail à sa place ?? La création est merveilleuse à ce point pour qu’on Lui rendre gloire en constatant sa beauté et ingéniosité infinie. Aucun ingénieur humain n’est assez stupide pour laisser des matériaux inertes se rencontrer aléatoirement et se combiner aléatoirement.
Je vous laisse sur cette citation de Nature qui concerne justement la conception des systèmes complexes. Quand on sait que la bactérie la moins complexe sur Terre (Mycoplasma Genitalium avec ses 500 gènes) est plus complexe qu’un ordinateur moderne, on comprend que cette citation en dit long sur l’origine de la complexité :
« L’ingénierie ne consiste pas à laisser les systèmes exister. Il s’agit plutôt de faire bouger les choses, de convergence, de création optimale et d’uniformité de fonctionnement. L’ingénierie consiste à assembler des pièces qui fonctionnent de façons précises, c’est-à-dire de concevoir des systèmes complexes. »
J.M. Ottino, “Engineering complex systems,” Nature 427, 399 (29 janvier 2004); doi:10.1038/427399a